La BMW 2002tii Restomod de 1974 sur Bring a Trailer est prête à rouler

• La BMW 2002 a lancé la réputation de berline sportive de la marque, et le modèle 2002tii en est l’expression ultime.
• Cette 2002tii de 1974 bénéficie d’un travail important, dont certains aspects ont éloigné la voiture de son état d’origine, mais qui devrait porter ses fruits au niveau de la conduite.
• Cette vente aux enchères « Bring a Trailer » se termine le 31 août.

De l’extérieur, le style sobre d’une BMW 2002 classique a quelque chose de sévère. Cet exemplaire entièrement noir réussit à être presque clérical dans l’esprit, comme une soutane de prêtre ou un habit de nonne, les mains jointes et l’intention pieuse. Mais, comme l’a écrit l’ancien rédacteur en chef de Car and Driver, David E. Davis Jr., « Tournez vos hymnes au numéro 2002 et nous chanterons deux chœurs de Whispering Bomb ». Un 2002tii n’est pas fait pour les saints, mais pour les pécheurs rapides que nous sommes.

Le choix d’aujourd’hui chez Bring A Trailer – qui, comme Car and Driver, fait partie de Hearst Autos – est une BMW 2000tii de 1974, d’une rare beauté en noir et chrome. Sa subtilité et sa simplicité contrastent fortement avec la gamme actuelle de la marque, qui va des coupés surchargés au SUV XM, dont les colossales calandres jumelles lui donnent une étrange ressemblance avec Pumba du Roi Lion.

La 2002 est comme le suricate face au phacochère XM : légère, élégante, adroite. Cette petite voiture agile a séduit Davis, à tel point que sa critique de la version à carburateur de 114 chevaux, parue en 1968, est l’une des plus grandes critiques automobiles de tous les temps.

« À mon avis, la 2002 est l’un des meilleurs moyens de la civilisation moderne pour se rendre quelque part en restant assis. Elle vous saisit ».

Le suffixe tii de cette 2002 de 1974 indique qu’il y a encore plus d’énergie sous le capot, grâce à l’injection mécanique Kugelfisher. Ainsi équipé, le petit moteur quatre cylindres de 2,0 litres développe 125 chevaux et 127 livres-pieds de couple, et sort sa joyeuse chanson d’un échappement en acier inoxydable. Il est associé à une boîte manuelle à cinq rapports provenant d’une voiture plus récente et à un différentiel arrière à glissement limité. Patrick Bedard, de Car and Driver, a testé une 2002tii :

On a beau essayer, on ne peut s’empêcher de l’aimer. C’est l’essence même de la vérité automobile : pas de bandes stroboscopiques, pas de faux rétroviseurs de course en forme de goutte d’eau, pas de feux arrière à triple tourelle. Juste des machines perfectionnées dans le plus simple des boîtiers en acier et en verre. Et ça marche. Elle se manie – avec l’agilité d’un pro du flanc arrière – et son moteur à injection peut faire respirer le curé.

Comme il s’agit d’une 1974, cet exemplaire a les feux arrière carrés des derniers modèles de 2002 ; les amateurs de la race peuvent argumenter que les feux arrière ronds d’avant sont un peu plus jolis (bien que les pare-chocs chromés d’avant aient été montés ultérieurement). Ce n’est qu’un détail, tant la voiture est bien équipée. Les sièges Recaro, le pommeau de levier de vitesse Nardi et le volant à trois branches rehaussent l’aspect épuré de l’habitacle. Les amortisseurs Bilstein et les jantes Gotti de 13 pouces assurent une conduite légère et dynamique.

L’ancien propriétaire a effectué de nombreux travaux d’entretien, notamment un nouveau radiateur en aluminium, de nouvelles pompes à carburant et à eau, ainsi que divers éléments du système d’allumage. L’échappement en acier inoxydable est également neuf et devrait constituer une excellente bande-son pour un week-end sur les routes secondaires.

Ce qui, si vous remportez l’enchère sur cette belle 2002tii, est pratiquement un commandement.