permis moto

Le permis moto interdit aux chauffards au Québec !

Les accidents de la route emportent chaque année près de 300 âmes chaque année au Québec dont 22 % sont des motards. Cette proportion a d’ailleurs sensiblement progressé au cours de ces dernières années. Une situation à laquelle les autorités québécoises comptent remédier en interdisant au chauffard l’accès au permis moto.

Une décision compréhensible

Malgré le contexte actuel et notamment la crise sanitaire, le gouvernement québécois a pris des mesures pour renforcer la sécurité routière. Ces nouvelles dispositions visent principalement les conducteurs de deux-roues. Ces derniers sont effectivement exposés à des risques accrus de dommages corporels en cas d’accident. Leurs véhicules étant dépourvus de carrosserie, ils peuvent subir de graves blessures à la moindre chute.

Néanmoins, les autorités ont bien conscience que ces risques ne sont pas uniquement liés à l’absence de protection. Ils découlent également du comportement des motards. Raison pour laquelle les responsables ont tout bonnement décidé d’interdire l’accès au permis moto aux automobilistes ayant déjà plusieurs infractions à leur actif.

Sur quels critères cette interdiction s’appuie-t-elle ?

Ce nouveau dispositif repose sur le permis à points québécois. Au Québec, les automobilistes « gagnent » un ou plusieurs point(s) d’inaptitude, chaque fois qu’ils commettent une infraction. En cumulant 15 points, leurs permis leur seront retirés, et en ayant 4 points, ils ne pourront tout simplement pas s’inscrire aux épreuves pour obtenir le permis moto.

Cette nouvelle disposition concerne aussi bien les personnes qui sont en période de probation que les conducteurs chevronnés. En cas de retrait de permis, il faudra patienter 2 ans avant de pouvoir passer le permis moto. En outre, passé ce délai, le candidat ne doit avoir aucun point d’inaptitude pour mener à bien son inscription aux épreuves.

Dans ces conditions, le nombre de motards imprudents devrait considérablement baisser au cours des prochaines années. Espérons que le nombre d’accidents de la route suivra la même tendance.